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مثبت Le mariage D’AKKA

مُساهمة من طرف barakat الأحد 10 أكتوبر 2010 - 9:07

La cérémonie de mariage chez les Amazighs de la région d’Akka

La cérémonie de mariage chez les Amazighs d’Akka représentée par l’exemple du village d’Agadir Ouzrou nous a permis de toucher de prés la valeur accordée à cette cérémonie. On a pu déceler aussi les rapports qu’établissent les gens avec Dieu à travers leurs croyances religieuses profondes, l’angoisse d’être l’objet des mauvais esprits, le statut de la femme qui s’élabore à travers le mariage qui est considéré comme rite de passage.

Il est à noter que les statuts de la jeune fille et de la femme diffèrent beaucoup au niveau de la vie sociale. Ainsi, les jeunes filles sont interdites d’accéder au monde des femmes même pendant les fêtes, et vis vers ça les femmes n’ont pas le droit de danser à Ahwach. La différence entre les deux, c’est que les femmes ont déjà vécu la situation de danser Ahwach, tandis que les jeunes filles n’ont jamais assisté aux fêtes féminines. Ici les femmes se voient plus avantagées que les jeunes filles.

Etude de cas : Le mariage dans le village d’ Agadir Ouzrou

Les fiançailles

C’est l’étape qui précède l’union par le mariage d’un couple et aussi la fusion et la consolidation des relations inter-tribales.

A Douar Agadir Ouzrou qui représente le modèle de mariage chez les Amazighs, les fiançailles ont une grande importance et renferment beaucoup d’actes successifs. Comme les relations entre filles et garçons sont strictement interdites, la voie d’une relation légale s’impose : c’est le mariage. C’est le père et la mère du futur mari qui décident de la fille convenable à leur fils, quoique actuellement on a tendance à avoir une certaine liberté dans le choix du conjoint. Une fois la décision prise, les parents du fils vont demander la main de la fille choisie.

Si tout va bien et que les parents de la fille acceptent, le lendemain soir toujours la famille du mari retourne chez leur future belle-famille pour confirmer le pacte en emmenant une bague et du sucre.

Le troisième jour c’est le tour de la famille de la fille qui envoie un grand plat appelé « agounnine rempli de farine et garnie de 30 œufs à peu prés. C’est une manière de confirmer l’acceptation de la nouvelle liaison.

b. Le Henné

La cérémonie du henné chez la population d’Agadir Ouzrou diffère de celle connue dans d’autres régions. Suite à la confirmation de la liaison, et quelques jours plus tard, la famille du mari emmène- après 6h de l’après midi le henné en feuille dans un grand plat appelé « Atzzegaout », un grand bouquet contenant : des roses «Igeddighen » et du basilic « Tazzegaouit » en plus d’autres produits de natures différentes :

Alimentaires : l’huile, le sucre

Ornementales : des bijoux en or et d’autres en argent ( des bagues surtout)

Esthétiques : du shampoing, le parfum, la crème

Hygiéniques : le savon, le détergeant.

Vestimentaire : un costume traditionnel local se composant :

D’un drap noir appelé « Tamelhaft »

Un drap en couleur nommé « L’izzare »

Une jupe appelée « Nnaghcha »

Des babouches « Belgha »

Des sandales en cuir (en plastique actuellement)

Cette réunion des deux familles se fête par un dîner collectif dans une ambiance de chant et de danse.

C’est un caractère qui marque tous les événements d’ordre cérémonial chez les Amazhighs.

Il est à signaler que la future épouse est interdite d’assister à la cérémonie, comme toutes les jeunes filles. Ça s’inscrit dans la tradition qui veut que les espaces des femmes soient interdits aux non mariées.

Deux jours plus tard, la jeune mariée invite ses amies et met du henné. La fête dure tout l’après-midi et elle n’est pas sanctionnée de chant et de danse.

Les traditions accompagnatrices des fiançailles continuent à être exécutées selon la norme. Quinze à vingt jours plus tard, la famille de la mariée envoie à celle du mari : un grand plat « Midda » remplie d’amandes non épluchées, un plat de gâteau, un seau de beignet « El Merjel n’chfenj », une marmite de viande et suffisamment de pain.

A ce stade là, les fiançailles aboutissent à leur fin. On nous a confirmés aussi que ce pacte est déterminant et que le temps qui peut séparer les fiançailles du mariage peut aller à plusieurs années.

Tant que la fille est fiancée, elle doit la veille de chaque vingt septième jour du mois de Ramadan préparer : du pain, de la viande cuite, des beignets, des grains de blé grillés et des fèves sèches cuites à l’eau et les envoyer à la famille du fiancé. La fiancée et sa mère s’abstiennent de partir avec les tantes et les femmes de la famille qui remettent le tout à la future belle mère et repartent chez la famille de la fiancée.

Ce soir même le fiancé invite ses amis à manger ce qu’a préparé sa future épouse. Cet acte met en valeur la fiancée vis à vis des amis du futur mari surtout pour ce qui est de ses capacités culinaires.

Toujours, c’est le groupe qui décide de la compatibilité de la fiancée. Au début c’était les parents; maintenant ce sont les amis qui expriment leur accord. C’est une reconnaissance groupale du bon choix de la future mariée, devant l’absence, presque totale de toute décision individuelle.

La durée qui sépare les fiançailles du mariage dépend surtout de la situation financière du fiancé et de l’âge[5] de la future conjointe.

c. Les préparatifs du mariage



Ce sont tous les achats, tous les actes nécessaires à l’accomplissement du mariage. Dans ce sens, c’est la famille de la mariée qui est sensée dépenser plus. Les parents de la fille doivent lui acheter un ensemble de bijoux en argent ornés de pierres précieuses « lloubane », et aucun père ne peut s’abstenir de faire ça. Les bijoux sont un signe de valeur de la jeune mariée vis à vis de son mari et de toute la société. Ils renferment ici une grande valeur matérielle et sociale. C’est cette valeur sociale qu’essayent les parents de garantir à leur fille, à tel point qu’ils se privent de beaucoup de choses, et risquent même de se ruiner en achetant ces bijoux.

Les parents partent aussi du principe que si la fille ne se procure pas ces bijoux avant son mariage, elle ne pourra jamais en avoir, surtout avec la situation économique du mari dont la profession est généralement de faible revenue soit dans l’agriculture soit dans le commerce, dans les grands centres urbains : Rabat, Casablanca, Fès…..

d. La cérémonie du mariage

Une fois les préparatifs du mariage accomplis, c’est la fête qui commence. Les cérémonies de mariage durent chez les Amazighs dix jours au minimum et sont sanctionnés de chants et de danses pendant toute la période de la fête.

La fête commence d’habitude soit le dimanche soit le jeudi, le pourquoi de ces deux jours se rapporte aux jours du souk qui coïncident avec le dimanche et le mercredi. Chaque journée est consacrée à une tradition particulière. Selon le calendrier d’un mariage auquel nous avons assisté, la cérémonie s’est déroulée comme suit :

Le premier jour

Soit le mercredi, soit le dimanche, pendant le jour les deux familles achètent ce dont ils auront besoin pendant la fête : sucre, thé, farine, huile…

Le soir et après la prière de l’Ichae, on assiste à ce qu’on appelle Al Wkar. La famille du mari et celle de la mariée se réunissent pour bénir le mariage et résoudre tout type de problème qui persisterait encore entre les deux familles.

Par la suite, les deux familles rassemblent toute la tribu -douar- pour leur annoncer le début des cérémonies et avoir leur bénédiction. Ils leurs disent que : « la fête du mariage commence dés aujourd’hui, et je n’ai pas besoin de vous inviter à chaque fois ».

« Men kh’assa ĥann’bdaou akerssoulou ournssiggle, men kh’assa»

Le deuxième jour

Soit le lundi ou le jeudi, la journée est calme. Le soir on assiste à Agouaal ou Ahwach nti’ayyaline : Ce sont les jeunes filles (plus de soixante filles) qui animent assayess ou l’espace du spectacle du douar réservé à l’organisation des fêtes. Dans ce sens les femmes ne dansent pas en public, parce que la danse (en public) est réservée aux jeunes filles. C’est l’occasion à ces filles de se montrer et de se faire connaître et par la suite d’avoir un mari.

Le troisième jour

Soit le mardi ou le vendredi, le matin les femmes se rassemblent pour préparer la farine afin de faire du pain lors de la cérémonie. Tout le monde s’y met : les deux familles des deux mariés avec l’aide bien sûr des autres femmes du Douar.

Le soir c’est encore Ahwach nti’ayyaline. Ce qui caractérise cette soirée c’est qu’on rassemble ce qu’on appelle Taouchkint en faveur des danseuses. C’est le mari qui donne en premier, par la suite c’est le père de la mariée, les amis du mari et ainsi de suite…Quant à la personne qui se charge de la répartition de l’argent entre les jeunes filles, elle se nomme Annebdade. Celui- ci note les noms des filles participantes pour leur donner Taouchkint.

Le quatrième jour

Soit le mercredi ou le samedi, c’est la troisième soirée d’Ahwach nti’ayyaline. Ces dernières dansent en tapant des mains et en faisant bouger les épaules. Cette soirée marque la fin du rôle des jeunes filles dans la danse et dans la cérémonie. Les rituelles se rapportant au mariage vont commencer et aussi Ahwach des hommes et des femmes seules bien sûr.

Le cinquième jour

Soit le jeudi ou le dimanche, ce jour annonce le début d’une autre phase de la cérémonie qui coïncide avec le jour du souk. Vers quinze heures de l’après-midi et après la prière du Assr, en présence des hommes des deux familles, on égorge une vache, seule une femme de la famille du mari assiste pour faire des Youyous. En récompense, elle reçoit un morceau de viande. Vers dix huit heures, la famille de la mariée va pour amener Asseraye : les membres de la vache en plus de la peau. On fait traîner la peau depuis la maison du mari jusqu’à celle de la mariée. Cet acte symbolise la demande du mariage des autres filles encore célibataires. En arrivant à la maison de la mariée, c’est sa mère qui sort pour arroser d’eau les femmes accompagnant Asseraye tout en demandant la pluie.

Le sixième jour

Soit le vendredi ou le lundi, cette journée connaît une activité intense. Durant la matinée, et à partir de neuf heures du matin les Tlba ou Foukaha viennent réciter des versets coraniques (cette récitation est appelée Assoulka ou ssloukt). Une fois la cérémonie terminée on leur sert à manger. Par la suite ils prient Dieu, en levant leurs mains au ciel, pour bénir ce mariage.

Une fois cette cérémonie achevée, les hommes vont à la prière de la Joumouaa (vendredi). Après la prière, les hommes de la famille du mari amènent en chantant à la famille de la mariée Tameghra : de la farine, du sel, du sucre, du thé, de l’huile, de la viande. Ceux-là sont invités à manger chez la famille de la mariée. Au même moment, ce sont les femmes de la famille de celle-ci qui déjeunent chez la famille du mari. Après le déjeuner commence Ahwach des femmes, tandis que les jeunes filles sont interdites d’y participer. Les femmes sont vêtues en costume traditionnel pré-cité dont les couleurs dérivent du bleu au vert tout en passant par le bleu ciel et le vert, leurs têtes, poitrine, et mains sont ornées de bijoux de toute sorte.

Parfois certaines femmes portent deux draps l’un blanc et l’autre d’une autre couleur. Cette façon de s’habiller est en rapport avec le niveau social de la femme.

En position assise, les femmes se mettent en deux rangées parallèles qui se regardent de face. Les animatrices ou musiciennes se mettent au milieu du groupe. Les instruments utilisés sont : Ganga, Tallount et Nnaqouss. Une femme danse au milieu des deux rangées. La danse consiste à faire bouger le corps en deux temps tout en marchant lentement.

Après la prière du Assr (après midi), les femmes vont à la maison de la mariée pour faire Isseggar Par la suite, une vieille dame en possession d’un morceau de poterie qu’on appelle Azzeggi y met un peu de chaque aliment : huile, thé, sel, viande, sucre, quant à la farine, elle la mesure au moyen de son bracelet. Elle prend trois mesures et accomplis cette mission sans prononcer un mot, puis elle jète le tout dans les environs. Cette pratique vise les esprits et les djinns qui ont droit à leur part, c’est une façon de prévenir tout le mal que ceux-là puissent causer à la mariée.

Les femmes retournent dans la maison du mari pour continuer leur fête, le chant et la danse continuent jusqu’à six heures de l’après-midi. Cette fête connaît la participation de toutes les femmes du village. Pendant tout l’après -midi, des femmes représentant les deux familles se chargent d’arroser les invitées d’eau de Cologne, et de bkhour (substances parfumées).

Vers la fin de l’après-midi, les invitées dînent chez la famille du mari, puis se retirent pour céder la place aux hommes qui vont dîner à leur tour avant de danser Ahwach. Ce dernier débute à l’intérieur de la maison avant de se poursuivre à Assayess pour durer jusqu’à l’aube. Pendant ce moment, la mariée peut sortir pour assister à Ahwach, elle y va accompagnée de ses amies sans trop se manifester.

Le septième jour

Soit le Samedi ou Mardi, c’est le jour du bkhour (substances parfumées), la famille de la mariée égorge une vache le matin pour préparer le dîner pour toute les femmes du village invitées (plus de 400 femmes).

Au même moment, les femmes de la famille de la mariée préparent le bkhour. C’est sur un support spécial Tabellatte (orné d’une Rezza d’un jeune célibataire non-orphelin), et au moyen d’une grosse pierre Taggount qu’on écrase le bkhour de la mariée.

Une fois préparé, on le range dans des boîtes que la mariée emmènera avec elle. Avec le reste on obtient Tijjout, ce sont les débris du bkhour grillés, moulus et utilisés plus tard avec du henné pour les cheveux. Quant à la Rezza du jeune homme, après l’avoir lavée, on la lui remet avec des amandes dedans.

Le matin toujours, ce sont les tantes de la mariée qui lui offrent les cadeaux appelés Tichouchine. Ces cadeaux consistent à des vêtements, des aliments et autres. Une fois terminées d’écraser le bkhour, les femmes organisent Ahwach bien sûr en l’absence des hommes et des jeunes filles.

Après le déjeuner, et vers la fin de l’après-midi, ce sont les femmes du village qui viennent pour dîner et danser Ahwach jusqu’à minuit.

Le huitième jour :C’est un jour important qui coïncide avec le mercredi ou le dimanche. L’après-midi de ce jour se tient l’Assoulka ou ssloukt chez la mariée. Après la prière de l’Assr, vient le moment important d’Azeggar. La dote est limitée à la somme de mille dirhams.

En ce moment-là, la mariée est isolée dans une chambre entourée de ses amies qui sont toutes des jeunes filles. Vers six heures de l’après-midi, la belle sœur de la mariée apporte des babouches rouges, un grand drap blanc Izar, du henné, des feuilles de raisin, des feuilles de palmier. La belle sœur prépare du henné et détresse une des tresses de la mariée avant de la lui faire imprégner du henné. Par la suite, on lui met du henné dans la paume des deux mains et au-dessus des pieds, on la couvre d’une feuille de raisin et on l’a tient au moyen d’une palme. C’est un petit enfant non-orphelin qui vient lui arracher le henné couvert de feuilles de raisin et de palmier, l’opération se traduit trois fois successives.

La famille du mari quitte la maison de la mariée pour ne revenir que vers dix heures du soir. En ce moment-là, on habille la mariée du drap blanc seul et des babouches, c’est toujours la belle sœur qui s’en occupe. La famille du mari emmène par la suite la mariée qui est accompagnée de sa tante ou d’une femme proche, le mari les attend à l’entrée de la maison.

Une fois le mariage consommé, c’est la tante de la mariée qui annonce la nouvelle. Par la suite, on maquille la mariée de Khol et de Souak et on l’imprègne de bkhour. Après avoir vérifié la virginité de la jeune mariée, les deux familles se retirent pour laisser le couple seul.

Le neuvième jour

Le lendemain matin, la mariée garde son Izar blanc imprégnée de sang et porte un foulard rouge sur la tête. Ce sont les deux familles qui viennent faire la fête chez la mariée, on lui fait des tresses tout en chantant et en dansant. Vers midi vient le moment d’apporter les cadeaux des nouveaux mariés, on les appellent Ikkelmane.

Le soir, c’est la mère de la mariée qui prépare le dîner Berkoukespar la suite débute la cérémonie de Takelma. La mariée qui était jusqu’à ce moment entourée de filles, sort pour rejoindre les femmes, ce qui symbolise son passage du monde des demoiselles au monde des femmes. Pour cela, on la couvre d’un drap blanc Aghzouz, on mélange le safran avec de l’eau ou l’eau de Cologne et on dessine des motifs sur son visage (voir schéma). C’est sa tante qui lui fait ces dessins et qui lui met ses bijoux que le père lui a acheté avant le mariage. Avant de rentrer dans sa chambre, sa tante l’assiste pour faire la prière en lui repoussant sa tête en bas tout en récitant quelques versets coraniques et on termine par Assalamou Alaïkom.

Le dixième jour

Lors du deuxième jour de sa vie en tant que femme, la jeune mariée reçoit ses amies qui lui apportent des cadeaux tout en lui souhaitant le bonheur. Elles dansent jusqu’au crépuscule ; tandis que le soir ce sont les hommes qui dansent.

Ce soir même, la mariée accompagnée de ses belles-sœurs va chez sa mère qui lui interdit d’entrer à la maison en lui disant Mechchi cette action se reproduit trois fois et à chaque fois la mère met sur le dos de la main de sa fille du pain ou du couscous. Celle-là le mange et rentre chez son mari. Ce geste exprime le refus du retour de la jeune mariée qui doit rester chez son mari.

Le onzième jour

La mariée va pour chercher de l’eau alors que le mari passe sa journée avec ses amis dans les jardins environnants.

Le soir c’est Tagrourt ou la fête annonçant la fin des fêtes collectives du mariage.

Le douzième jour

Le mari et ses amis vont visiter le marabout Sidi Ali ou Mbarek pour avoir ses bénédictions, alors que la mariée reste avec les filles et prépare le déjeuner pour son mari et ses invités.

Les autres jours précédant le quinzième sont calmes.

Le quinzième jour

Ce n’est qu’au quinzième jour que la mariée accompagnée de sa belle-famille va chez ses parents. C’est Tarezzift : la cérémonie d’enlèvement de la tresse de la mariée. Cette dernière enlève son drap blanc, se baigne et met ses habits quotidiens. On lui met aussi du henné tandis que les autres femmes la mettent sur leurs visages. Après le dîner, la mariée rentre chez-elle pour marquer ainsi la fin de la grande phase transitoire de sa vie.

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مثبت رد: Le mariage D’AKKA

مُساهمة من طرف tagmat السبت 23 أكتوبر 2010 - 15:32

merci bcp
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tagmat
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